Suite du tour d’horizon du tarot dans les arts. Le tarot est aussi un support narratif, parce qu’en lisant les cartes les unes avec les autres, on crée des histoires. Cette première partie sur le tarot en littérature parlera des auteurs dits classiques, avant une seconde partie sur le tarot dans les genres mineurs. Cet article est la retranscription de ma chronique dans le podcast Le Magicien.

Ce tour d’horizon ne prétend absolument pas être exhaustif : j’ai pris des exemples là où ils me semblaient intéressants. Si vous constatez des oublis ou des lacunes, ajoutez vos références en commentaires. J’espère en tout cas que certaines œuvres que je pourrai citer vous donneront du plaisir, et que vous trouverez de l’inspiration dans tous les drôles d’aspects que notre jeu peut prendre d’un auteur à l’autre.

Évidemment, comme le tarot est un jeu de cartes, c’est comme tel qu’il apparaît dans la littérature dès le 16e siècle. Par exemple, il apparaît dans la liste des jeux joués par Gargantua dans le livre de Rabelais.

Puis marmottant, tout alourdi, une tranche de prière, se lavait les mains de vin frais, se curait les dents avec un pied de porc, et devisait joyeusement avec ses gens : puis, le [tapis] vert étendu, l’on [d]éployait force cartes, force dés, et renfort de tabliers [tablettes]. Là, jouait, au flux, à la prime, à la vole, à la pille, à la triomphe, à la Picardie, au cent, à l’épinet, à la malheureuse, au fourbi, à passe dix, à trente et un, à pair et séquence, à trois cents, au malheureux, à la condemnade, à la carte virade, au mécontent, au lansquenet, au cocu, à qui alors parle, à pille, nade, joque, fore, à mariage, au gai, à l’opinion, à qui fait l’un l’autre, à la séquence, aux luettes, au tarau [tarot]…

Les exemples similaires sont légion, mais ce sont juste des références en passant à un objet de la vie quotidienne, donc il n’y a pas d’intérêt particulier à en allonger la liste.

Au XIXe siècle, la cartomancie est répandue, donc on en parle aussi dans la littérature. Par exemple, Balzac invente le personnage de madame Fontaine, une ignoble cartomancienne qui arnaque les gens. Dans le Cousin Pons, il écrit :

Après avoir été pendant quarante ans l’antagoniste de la célèbre mademoiselle Lenormand, à qui d’ailleurs elle a survécu, madame Fontaine était alors l’oracle du Marais. On ne se figure pas ce que sont les tireuses de cartes pour les classes inférieures parisiennes, ni l’influence immense qu’elles exercent sur les déterminations des personnes sans instruction ; car les cuisinières, les portières, les femmes entretenues, les ouvriers, tous ceux qui, dans Paris, vivent d’espérances, consultent les êtres privilégiés qui possèdent l’étrange et inexpliqué pouvoir de lire dans l’avenir.

De toute façon, quand on parle de cartomancienne, c’est toujours de façon satirique, parce que c’est de l’obscurantisme. Et on parle ici de femmes qui tirent les cartes, mais ce sont des jeux de cartes normaux. Sur le Tarot, à ma connaissance, on ne va commencer à le citer de façon un peu intéressante qu’au vingtième siècle.

 

Avec la première guerre mondiale, tout s’écroule, l’absurdité du monde n’est plus voilée, et ça ne va pas s’arranger avec la deuxième. Le mouvement surréaliste naît de ce constat d’absurdité, et décide de donner une vraie place au jeu, peu importe les vieilles idées de sérieux. L’écriture devient donc un jeu qui n’a pas forcément de but, on fait des cadavres exquis, des jeux poétiques de question/réponses un peu absurdes, cela leur permet de libérer entièrement leur créativité de toute règle et de toute attente ; par contre personne n’a encore l’idée d’utiliser un jeu de tarot pour construire des histoires, ce sera beaucoup plus tard. André Breton écrit Arcane 17 en 1944, mais il n’utilise pas le tarot pour l’écrire : il travaille sur l’idée de correspondances, et c’est cela qui est intéressant dans ce qu’il fait. L’arcane 17, c’est l’étoile, c’est Isis, c’est la résurrection, c’est la femme qu’il aime, c’est la 17e lettre de l’alphabet hébraïque (pe) qui veut dire bouche, et ressemble à la langue dans sa bouche, etc, etc. Donc c’est un texte très touffu, dans lequel l’image de la femme aimée sert de centre à toutes les références politiques, ésotériques, poétiques, qui y renvoient. On n’est donc pas dans l’utilisation du tarot, mais dans l’exploitation de l’idée de correspondance en ésotérisme, ce qui est déjà bien ; Breton était très intéressé par l’ésotérisme, non pas parce qu’il y cherchait une croyance ou un dogme, mais parce que pour lui, toutes ces histoires ne servaient qu’à multiplier les chances de voir le monde autrement, et de partir dans une rêverie beaucoup plus libre que si on se contente d’étudier le monde réel, rationnel. Nous avons vu dans les articles précédents que quelques artistes surréalistes avaient peint des images de tarot à cette époque, notamment pour illustrer cet Arcane 17 ; chez nous, à part ça, on n’a rien d’autre d’intéressant.

En Angleterre à peu près au même moment, sévit un groupe d’auteurs qui s’appellent les Inklings. C’est le groupe de Tolkien du Seigneur des Anneaux, de C.S. Lewis de Narnia, et d’un autre qui s’appelle Charles Williams. Ce dernier est moins connu, mais il a écrit le seul grand roman qui parle de tarot, une sorte de thriller mystique. Le vrai Tarot original y tombe par hasard entre les mains d’un homme complètement sans imagination, un petit fonctionnaire ennuyeux. Ce Tarot a le pouvoir d’agir sur les éléments du monde ; le fiancé de sa fille, héritier d’un peuple de magiciens qui a cherché pendant des siècles à comprendre le pouvoir des cartes, met alors en place une terrible conspiration pour récupérer les cartes et les mettre à son service. L’écriture est magnifique, le roman s’appelle The Greater Trumps, écrit en 1932 ; on est en 2023, la traduction française a été terminée cette année (et cherche un éditeur), je viendrai donc vous reparler à un moment de celui-là.

 

Après la Seconde guerre mondiale apparaît l’Oulipo – c’est un groupe d’écriture expérimentale, qui a pour but d’utiliser les jeux d’écriture pour créer de façon surprenante, et rafraîchir l’utilisation du langage. Y travaillent Raymond Queneau, Georges Perec, celui qui écrit notamment tout un roman sans utiliser une seule fois la lettre e, etc : tout cela, vous l’avez vu au lycée. Italo Calvino en fait partie ; en 1969, il va écrire le deuxième livre connu qui parle de tarot : le Château des destins croisés. Autant The Greater Trumps est inconnu en dehors du monde anglo-saxon, autant celui-là, normalement, vous devez en avoir entendu parler. Par contre, ce n’est pas un roman normal : c’est un texte expérimental. Calvino s’est dit que ce serait intéressant d’utiliser les cartes de tarot comme support narratif, mais il va encore plus loin que le simple tirage. Une bande de personnages arrive de la forêt, et, pour une raison quelconque, ils n’arrivent plus à parler. Mais chacun veut raconter son histoire quand même. Ils ont alors l’idée de prendre des cartes de tarot et de les poser sur la table, pour que “ça” raconte leur histoire. Un passage :

L’un des convives amena vers lui les cartes éparses, débarrassant ainsi une bonne partie de la table ; mais il ne les rassembla pas en un seul paquet ni ne les battit ; il prit une carte, et la posa devant lui. Nous notâmes tous la ressemblance de son visage avec celui de la figure peinte : il nous parut qu’avec cette carte il voulait dire « je » et qu’il s’apprêtait à nous raconter son histoire.

Le problème, c’est que quand il y a des cartes sur la table, et qu’il y a quelqu’un qui raconte son histoire avec, un autre se met à vouloir rajouter des cartes au tirage déjà en place, pour raconter son histoire à lui, un peu comme au Scrabble où on utilise une lettre d’un mot déjà posé pour poser son mot à soi. Calvino dit que le tarot fonctionne alors comme une “machine narrative combinatoire”, c’est-à-dire qu’on peut en sortir plein d’histoires différentes qui s’entrecroisent, parce qu’elles utilisent les mêmes cartes. Calvino fait ça deux fois, donc si vous achetez l’édition Folio vous aurez deux textes : d’abord “le Château des destins croisés”, où ils utilisent un tarot de la Renaissance comme ceux dont je vous ai parlé dans le premier article sur le tarot dans l’art ; le texte a donc une ambiance, des histoires et des références très aristocrates. Ensuite, “la Taverne des destins croisés”, où les personnages utilisent un tarot de Marseille normal, donc avec des histoires à l’ambiance beaucoup plus populaire. Ce qui intéressait Calvino, c’était de faire des matrices narratives, c’est-à-dire croiser, croiser, les éléments dans tous les sens ; une sorte de mots croisés faits de figures au lieu de lettres, où en plus chaque séquence peut se lire dans les deux sens. À la fin, il le dit lui-même, il s’arrachait les cheveux au point d’avoir envie que les personnages ne s’expriment plus que par un langage ultra simplifié voire des « gargouillis de somnambule » : si on essaie de faire toutes les possibilités avec un outil comme le Tarot, qui peut raconter toutes les histoires, eh bien on se rend assez vite compte qu’on n’a pas fini. Ce texte est important surtout parce que c’est le seul qui soit un peu validé comme sérieux par la critique universitaire, et qui parle de cartes de tarot tout du long. Mais, pour moi, il faut noter que ce n’est pas le tarot son vrai sujet : c’est la construction de narrations par projection sur des bases aléatoires. Les personnages auraient eu des cases de bande dessinée entre les mains que ça aurait été pareil, parce qu’ils projettent dessus uniquement ce que ça leur évoque, en s’aidant de gestes pour se faire comprendre quand c’est vraiment trop difficile. Ce qui est intéressant, c’est que les interprétations que donne le narrateur sont vraiment incertaines, et qu’on n’a aucun moyen de savoir si elles ont quoi que ce soit à voir avec ce que les autres personnages ont en tête, puisque leur mutisme les empêchent de le partager. On comprend bien par contraste que ce qui est le plus intéressant dans un tirage de tarot, c’est bien le dialogue qui se noue autour des cartes, parce que quand la parole est supprimée, il n’y a plus que de la confusion et chacun se retrouve enfermé dans son monde, enfermé dans sa propre histoire où il n’arrive pas à rejoindre l’autre. Bref, c’est un texte intéressant pour l’expérience, même s’il est un peu difficile d’accès.

On a un exemple un peu différent avec Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique. C’est un livre qui sort vraiment à la même époque que celui de Calvino, en 1967. Au tout début du livre, le capitaine du bateau prédit son avenir à Robinson Crusoé au moyen d’un tarot de Marseille : c’est dans les toutes premières pages. Il commence par dire des généralités, puis il s’emballe et ajoute plein de cartes ; cela donne quelque chose de très long, de très chaotique, et qui n’apporte pas de sens. Voici un tout petit extrait :

Robinson ayant refusé de boire, le tarot avait surgi du tiroir de la table, et le capitaine donnait libre cours à sa verve divinatrice – cependant que le vacarme de la tempête retentissait aux oreilles de Robinson comme celui d’un sabbat de sorcières accompagnant le jeu maléfique auquel il était mêlé malgré lui.

– Voilà qui va faire sortir l’Hermite de son trou ! Vénus en personne émerge des eaux et fait ses premiers pas dans vos plates-bandes. Une autre carte, s’il vous plaît ; merci. Arcane sixième : le Sagittaire. Vénus transformée en ange ailé envoie des flèches vers le soleil. Une carte encore. La voici. Malheur ! Vous venez de retourner l’arcane vingt et unième, celui du Chaos ! La bête de la Terre est en lutte avec un monstre de flammes. L’homme que vous voyez, pris entre des forces opposées, est un fou reconnaissable à sa marotte. On le deviendrait à moins. Passez-moi encore une carte. Très bien. Il fallait s’y attendre, c’est Saturne, de l’arcane douzième, figurant un pendu. Mais, voyez-vous, ce qu’il y a de plus significatif dans ce personnage, c’est qu’il est pendu par les pieds. Vous voilà donc la tête en bas, mon pauvre Crusoé ! Dépêchez-vous de me donner la carte suivante. La voici…

Bref, c’est vraiment un monologue hermétique. Peut-être qu’il est là pour souligner l’absurdité du monde “civilisé”, alors que Robinson va se retrouver à survivre sur une île déserte, où il va devoir trouver du sens lui-même, rencontrer Vendredi et devoir apprendre à l’écouter malgré la barrière de la langue, alors que visiblement le capitaine tireur de cartes n’écoute rien à part sa propre voix.

 

J’ai voulu donner là des exemples d’auteurs “classiques”, c’est-à-dire considérés comme sérieux par l’université et ce genre de chose. Le tarot intervient de temps en temps, soit comme illustration toute bête comme dans Tournier, soit comme un outil qui donne l’idée qu’on peut travailler par correspondances, comme dans Breton, ou comme sujet de texte expérimental, comme dans Calvino. C’est déjà bien. Mais un autre côté vraiment drôle que j’ai trouvé en faisant les recherches pour cet épisode, c’est que si les auteurs utilisent le tarot de façon consciente et intéressante, les commentateurs universitaires se retrouvent de temps en temps contaminés par le côté projectif du jeu, et ce, parfois de façon complètement délirante. C’est très étrange, parfois on peut atteindre le délire complet à partir de rien : le tarot étant perçu comme quelque chose de très mystérieux, il est capable de générer des fantasmes, et ceux qui n’ont pas l’habitude partent très vite en vrille. Par exemple, quand on cherche des histoires de tarot dans les études sur le surréalisme, les commentateurs ne cessent de dire que les surréalistes, Breton, Masson, Max Ernst et compagnie, ont créé un jeu de tarot. C’est totalement faux : c’est un jeu de cartes à jouer normal dont ils ont modifié les éléments, et auquel ils ont rajouté les portraits de figures importantes pour eux, comme Freud ou Lautréamont. Ce n’est donc pas un tarot : il est même écrit dessus que c’est un jeu de cartes. Il s’appelle jeu de Marseille parce qu’il a été édité à Marseille par un de leurs copains, et en dessous il est écrit : jeu de cartes surréaliste. Ce qui est vraiment très drôle, c’est que les commentateurs racontent constamment que c’est un tarot de Marseille alors même qu’ils sont en train de faire la liste de toutes les cartes (donc on voit bien que c’est un jeu de cartes à jouer normales). Il y en a même un qui cite un fragment d’interview avec un des surréalistes qui a participé à la création du jeu. Le journaliste dit : alors vous ne vous êtes pas du tout basé sur le jeu de tarot ? L’auteur répond : pas du tout, sur le jeu de cartes normal ; et après cette citation vraiment très claire, l’universitaire continue avec sa glose sur le tarot de Marseille, la divination et le surréalisme, absolument pas gêné. C’est surréaliste, donc c’est très méta, donc c’est drôle. Mais en fait, le seul tarot abouti de cette époque, c’est celui de Dali, dont j’ai parlé dans l’article sur le tarot dans l’art ; le jeu de cartes des surréalistes est un jeu de cartes, ce n’est pas la peine de fantasmer pendant des pages sur le tarot de Marseille.

On m’a aussi fait remarquer qu’il y avait une édition de Là-Bas de Huysmans avec un commentaire sur des cartes de tarot. C’est dans l’édition Folio : il y a des cartes de tarot de Marseille sur la couverture et tout, et j’en ai été étonnée, parce que j’aime bien Huysmans et je n’avais jamais remarqué qu’il y ait un rapport avec le tarot, que ce soit dans les symboles ou dans la structure. En fait, dans cette édition, un commentateur a rajouté à la fin du livre un petit essai soi-disant pour démontrer que les chapitres du roman suivent la structure du tarot. L’argument de base, c’est qu’il y a 22 chapitres dans le roman, c’est donc “bien la preuve” que ça suit le tarot. Ensuite le commentateur fait l’effort d’aller pêcher dans chaque chapitre les mots qui lui font penser de près ou de loin aux arcanes. Sachant que c’est du Huysmans, c’est riche, ça commente sur tout, donc il y a vraiment, vraiment beaucoup de mots, beaucoup d’éléments parmi lesquels choisir ce qui nous arrange. Tout ce petit essai est bien sûr une blague, c’est écrit dans l’introduction : il dit qu’il “suggère à titre de divertissement” que le roman de Huysmans serait la même chose que celui de Calvino. Mais ce n’est pas sérieux : c’est une sorte de pastiche de l’ésotérisme en général. Ils ont quand même réussi à mettre les cartes de tarot sur la couverture du roman : sans doute quelqu’un chez Folio n’a pas compris la blague.

Un sérieux, par contre, c’est un autre commentateur publié chez Gallimard, qui a écrit tout un livre pour prouver que la Chartreuse de Parme de Stendhal est en réalité tout un échafaudage codé à partir du tarot. J’ai acheté ce livre tellement je n’y croyais pas, et c’est en effet incroyable (un convaincu le qualifie d'”essentiel” sur Amazon, tiens). Mais c’est extraordinaire. Déjà, le titre c’est la Chartreuse de Parme, et les cent soixante dix premières pages parlent exclusivement d’Huckleberry Finn de Mark Twain. Il se base à peu près exclusivement sur des numéros de chapitre : par exemple dans le chapitre 15 de Moby Dick (oui, rien à voir non plus), les personnages vont passer la nuit dans une auberge, et dans l’arcane XV, le Diable, il y a de la noirceur donc c’est la nuit, donc ça correspond parce qu’il y a la nuit en commun. C’est vraiment un des arguments qu’il donne. Quand on prend des symboles très larges et universels, comme dans le tarot, et qu’on fouille bien pour trouver des mots qui font penser à une idée qui fait penser à une carte, en effet, ce n’est pas compliqué de trouver des liens… Bref, vous l’aurez compris, c’est trois cent pages de rien – mais là où ça devient vraiment drôle, c’est que comme il est publié chez un éditeur prestigieux, j’ai croisé très souvent la référence après dans des études universitaires sur Stendhal. Les commentateurs le citent sans l’avoir lu, ils disent : ah oui, on dit aussi que Stendhal, le tarot, tout ça, cf Pierre Alain Bergher, Gallimard, 2010, et ils prennent ça comme un donné, et du coup il devient flagrant qu’ils le citent sans savoir ce qu’il y a dedans…

 

C’est un peu comme si la littérature n’avait pas voulu intégrer le tarot, et que le tarot se vengeait en rendant fous ceux qui commentent la littérature. Il faut faire attention avec ça, et aiguiser son esprit critique : ce n’est pas parce que quelqu’un affirme que quelque chose est lié au tarot que c’est vrai. Dans le tarot, on a des archétypes, c’est-à-dire des symboles extrêmement parlants parce qu’ils sont universellement répandus ; donc, si quelque chose est universellement répandu, il y a vraiment beaucoup de chances de le trouver ailleurs que dans le tarot. Le fait que ces éléments fassent partie de la culture ne veut pas dire que le tarot les ait inventés ; il se contente de reproduire des images qui étaient déjà importantes dans la culture en général.

La seconde partie de cet article terminera le tour d’horizon du tarot en littérature, cette fois dans les genres dits “mineurs” : ceux-là lui rendront un meilleur hommage.

 

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