Cet article dans le cadre d'une réflexion psychologique sur l'utilisation du tarot dans un cadre thérapeutique cartésien. Plus qu'un outil de projection, un outil de recadrage, grâce à son système de cohérence interne.
Si vous avez acheté un jeu autre que le Rider-Waite de base, seul traduit en français, vous avez remarqué que les noms anglais varient fortement par rapport aux habitudes françaises. Voilà la Papesse qui devient Grande Prêtresse, le Pape qui se fait "Hiérophant"... A quoi servent ces modifications et surtout que préférer ?
Les yods dispersés dans plusieurs cartes du Rider-Waite leur donnent un air kabbalistique et compliqué, mais c'est en réalité assez simple. Débarrassons-nous rapidement de de ce point obscur.
Beaucoup d'articles en français se livrent à un exercice obligé : citer les archétypes de Jung à propos du Tarot. C'est en général pour donner un gage de respectabilité à des réflexions sur le tarot divinatoire, qui souffrent de son image négative auprès du grand public. Est-ce que cela apporte vraiment quelque chose ? Essayons de clarifier.
Les symboles que porte le Tarot sont incontestablement chrétiens : le Pape, le Diable, la Maison-Dieu, etc. Pour autant, le Tarot est-il un outil "chrétien" ? Cela impliquerait de postuler que la doctrine chrétienne vaut par-dessus tout. C'est difficile à accepter pour un outil censé nous libérer en nous apprenant à trouver notre propre vérité. Demandons-nous comment se place le Tarot par rapport à cela.
Le Tarot de Marseille vient-il de Marseille ? Qui a inventé tout cela ? Les origines du Tarot sont obscures, ce qui a permis beaucoup de fantasmes et de confusions. Essayons de comprendre un peu ce qu'il s'est passé, afin de conserver la simplicité et le recul nécessaires ; on verra que l'histoire de l'interprétation du Tarot est un chemin transversal aux rebondissements passionnants.
Le Tarot nous parle de notre chemin d'éveil. Lorsque plusieurs personnages apparaissent dans une carte, c'est pour représenter différentes parties qui nous constituent. Il est intéressant d'observer l'évolution des jeux de regards entre ces parties, au fur et à mesure qu'on avance dans les Majeures, pour voir précisément ce qui change.
Les cartes mineures sont toutes une combinaison de deux éléments : un chiffre de 1 à 10, et un élément parmi quatre. La progression des chiffres de 1 à 10 sert à représenter la façon dont l'élément en question grandit, se développe et s'accomplit au fur et à mesure de notre expérience.
Les arcanes mineures, elles, correspondent aux "mystères mineurs", c'est-à-dire à quelque chose qu'il faut comprendre aussi, mais qui n'est pas de la même nature énigmatique que le Soi, domaine des arcanes majeures. Qu'est-ce que nous avons à comprendre, mais qui n'est pas nous ?
Les figures de cour sont méconnues, mais bien utiles car [...]
Le Tarot de Marseille fait apparaître la Justice en huitième [...]
