Agir dans la bonne direction mène à la victoire.
Le personnage du Triomphateur, sûr de lui et couronné (dans le Rider-Waite, par une étoile identique à celle de l’Etoile, XVII, parce qu’elle représente le guide sûr qu’est ce désir), conduit un bien curieux Chariot. Il est tiré par deux créatures contradictoires : soit d’énigmatiques sphinx qui ne tirent pas grand’chose, soit deux chevaux qui ne vont même pas dans la même direction. La suivraient-ils que le chariot n’irait pas bien loin de toute façon : c’est un bloc carré fiché dans le sol, et dont les roues paraissent plus décoratives qu’autre chose. De plus, sur un chariot normal, il y a des rênes – notre Triomphateur esquisse le geste de les tenir, mais elles restent obstinément invisibles.
Alexandre le Grand n’aurait jamais mis les pieds dans un tel véhicule. L’idée de conquête matérielle est attrayante mais ne suffit pas à rendre compte de l’enseignement de la carte. Le Tarot est un livre de progression ; cherchons donc l’étape qui suit l’enseignement de l’Amoureux.
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