Cet article est la transcription de ma chronique sur le podcast Le Magicien. Pas toujours facile de décoder les cartes lorsqu’on est tout seul. Le Tarot ne serait-il pas un jeu à plusieurs, comme cela a toujours été le cas, historiquement ? Explorons ensemble ce qu’il se passe quand on lit le tarot seul, à deux, puis en groupe. La pratique à plusieurs apporte beaucoup de liberté ; c’est même une des clefs pour accueillir la richesse d’autrui, s’émanciper des préjugés et du sérieux. Alors, à vos cartes, prêts, riez !

Le podcast Le Magicien est disponible ici et partout où vous avez l’habitude d’écouter vos podcasts ; vous y trouverez cet épisode sous forme audio.

Aujourd’hui, nous allons continuer à réfléchir autrement à la pratique du Tarot. D’abord, le grand public se fait encore souvent l’idée que celui qui tire les cartes est dépositaire d’un savoir supérieur, et qu’il faut l’écouter, ce qui peut conduire à une soumission dangereuse – il me semble que tout le travail que l’on fait en tarot psychologique, et aussi dans le bon tarot divinatoire, c’est remettre cette idée-là en question, mais il y a encore du travail pour la faire vraiment accepter. Donc c’est une personne qui parle, et une autre qui écoute, ce qui n’est pas particulièrement équilibré.

Ensuite, s’agissant du tarot « initiatique », on se fait l’idée d’un long chemin de découverte de soi, au travers de l’étude et de la méditation sur les cartes : on imagine vraiment un travail d’Hermite, en introspection dans son intimité. En tarot psychologique, on fonctionne souvent de la même façon, c’est-à-dire en utilisant les cartes comme un support de travail sur soi, par exemple en les utilisant comme déclencheur de journaling, ou comme support d’introspection. Dans tous ces cas de figure, le lecteur de cartes a une image très solitaire.

Ceux qui apprennent à tirer les cartes sont unanimes : en groupe, on constate que tout est facile, alors que quand on est tout seul chez soi face à son jeu, c’est difficile, certaines cartes bloquent, on se frustre, on perd confiance en soi et en son jeu. Je vous propose donc de réfléchir un peu aujourd’hui aux différentes pratiques que l’on peut avoir avec les cartes ; en d’autres termes, la question qu’on va se poser, c’est : le tarot, un jeu à combien de joueurs ?

 

La partie à deux, mieux que le Solitaire

D’abord, regardons un peu ce qu’il se passe quand il n’y a qu’un joueur. C’est un peu comme une partie de Solitaire. Cela se fait à mon avis dans deux situations. D’abord, évidemment, c’est celle où on est seul chez soi à se tirer les cartes, parce que l’on a envie de travailler sur soi tranquillement, dans un espace sécurisé et sécurisant. C’est un vrai moment pour soi, où on n’est pas obligé de gérer l’émotionnel de quelqu’un d’autre, où on a le droit de ne penser qu’à soi, et où on est suffisamment tranquille pour réfléchir. Si on trouve que se tirer les cartes librement laisse trop de possibilité d’éviter les problèmes qui nous mettent mal à l’aise, par exemple, puisque personne ne nous surveille, on peut y ajouter des techniques comme le journaling – écrire, c’est un peu comme parler à quelqu’un, ça laisse une trace, donc on peut moins se défiler que dans les moments où on se dit : ah, je n’aime pas cette carte, je préfère la recouvrir ou l’ignorer pour éviter de se poser une question qui nous dérangeait.

Cet exemple permet donc de voir que si on n’ajoute pas une technique créative supplémentaire, il y a quand même un peu de risques de ne pas aller jusqu’au bout des opportunités que peut nous proposer le tirage, parce que personne n’est là pour nous tenir la main. Surtout, quand on est tout seul chez soi, c’est là qu’on peut vraiment se retrouver bloqué. On es tranquille sur son lit, et là sort une carte positive dans un emplacement horrible, comme « ton problème », « ton défaut » ou « ce que tu dois arrêter de faire » ; ou alors une carte horrible à un emplacement positif, comme « ta force c’est le trois d’épées », « ce qui te fait du bien c’est la Maison Dieu », etc. (Voir ici mon article sur les cartes paradoxales). On se retrouve à se torturer les méninges et on a beau faire des efforts : non, on ne voit pas ce que ça veut dire. C’est là qu’on trouve que le tarot, ça n’est pas évident ; bien sûr, c’est un outil de réflexion, donc il doit nous faire réfléchir, donc on ne peut juste pas trouver les réponses immédiatement sans réfléchir, cela tombe sous le sens, mais il faut quand même reconnaître que parfois, on a beau réfléchir, c’est difficile, et c’est là que beaucoup de ceux qui étudient le tarot risquent de perdre confiance.

 

Je pense que la deuxième situation où on a l’impression que le tarot est un jeu à un seul joueur, c’est dans l’idée de la consultation à la madame Irma, c’est-à-dire ce que demande le grand public qui pense encore que celui qui sait lire les cartes a accès à un savoir privilégié qui le rend supérieur. A ce moment-là, celui qui officie avec les cartes articule leur message, et l’autre écoute. C’est-à-dire qu’il ne joue pas. Être spectateur, ce n’est pas être joueur. On a donc là un jeu à un joueur, celui qui lit les cartes, et l’autre est spectateur. Heureusement, ce type de relation est de plus en plus rare dans la divination moderne ; s’il existe encore, c’est dans l’image que se fait le grand public de la cartomancie. D’un côté, cela peut tout à fait apporter quelque chose de positif et d’important, dans le sens où recevoir spécifiquement le message de ce qu’il va se passer apaise l’angoisse. Mais il reste quand même la problématique de l’emprise. Parce que quelqu’un nous parle avec l’air d’en savoir plus long que nous (quel que soit son degré de bienveillance), le danger, c’est de donner davantage d’importance à ce qu’il dit, lui, qu’à nos propres idées et nos propres ressentis.

Bref, si on est seul face à son jeu, on court quand même le risque de rester bloqué sur certaines cartes ou de ne voir que ce qu’on a envie de voir, et si on ne fait qu’écouter quelqu’un qui lit les cartes, on risque de se soumettre à sa parole. C’est pour cela qu’une consultation de qualité se fait en dialogue. Quand le tirage est une co-construction, quand le client participe à l’histoire en indiquant ce qui lui parle et ce qui ne lui parle pas, alors on est vraiment dans un jeu à deux joueurs, une relation équilibrée. Cela devient une sorte de jeu de ping-pong. C’est surtout là que le tirage a le plus de chances de fournir quelque chose de juste, c’est-à-dire qui parle vraiment au client et qui lui donne les clefs dont il a besoin pour avancer, parce que ces clefs-là, les clefs pour une vie personnelle et unique, ce n’est absolument jamais le praticien qui les possède. Personne d’autre que vous ne peut avoir les clefs de votre vie ; quand vous indiquez au praticien dans votre consultation ce qui vous parle ou ce que vous pensez des cartes qu’il vous montre, vous lui indiquez le chemin vers vos clefs, et lui, s’il vous écoute correctement, vous apporte le fait de prendre conscience de vos clefs. Si on vous vend des clefs toutes faites, c’est toujours une arnaque, parce que quand c’est trop beau pour être vrai, ce n’est jamais vrai.

On voit cela aussi quand on partage un tirage de cartes entre amis. Entre deux amis, il y en a un qui est en demande, et l’autre qui propose son aide. Celui qui propose son aide va fournir le cadre au tirage, celui qui est en demande a un problème que ce cadre va aider à mieux penser. Les deux amis utilisent alors les cartes comme prétexte pour parler des choses importantes dans la vie de celui qui est en demande. Cela donne lieu à des conversations extrêmement profondes et intéressantes, qui resserrent le lien entre les personnes, et aide celui qui est en demande à voir sa problématique d’un autre point de vue. Le tarot devient alors extrêmement puissant, parce que l’ami qui lit les cartes va vous aider à poser votre raisonnement, mais ne vous laissera pas botter en touche si on touche à un aspect que vous préféreriez passer sous silence, donc que vous éluderiez si vous étiez tout seul. Le fait d’avoir un autre point de vue permet de ne pas se laisser avoir par ses mécanismes de défense, donc le tirage sera beaucoup plus objectif.

Par contre, il faut un cadre éthique très fort (n’hésitez pas à lire la partie sur les erreurs à ne pas faire dans notre livre Devenir Tarologue) : l’ami qui tire les cartes doit être bien conscient qu’il n’est pas là pour porter un jugement sur la situation, et que celui qui demande de l’aide ne lui demande pas son opinion. S’il demandait une opinion personnelle, il l’aurait demandé directement, il n’y aurait pas besoin de s’embêter avec des cartes. Personne n’a envie d’entendre son ami dire « tu vois, les cartes te disent que j’avais raison, et que tu as tort ». Il ne faut vraiment entrer dans ce genre de pratique qu’avec une personne en laquelle on a entièrement, totalement et parfaitement confiance, et ce doit être une amitié déjà de l’ordre de l’intime, parce que le tarot sortira alors des choses qu’on ne dirait pas à n’importe qui, des secrets, des émotions profondes. Il faut aussi que l’ami qui propose son aide ait confiance en son jeu, parce qu’il ne faut pas qu’il se retrouve bloqué sur une carte pendant que l’autre est dans une énergie émotionnellement chargée ; mais c’est déjà beaucoup plus facile que quand on est tout seul, parce que l’autre participe au tirage, donc on a bien deux points de vue, et quand on est deux à réfléchir à une carte, on a deux fois plus de chances de trouver l’angle qui fait sens.

Je pense que pour les personnes qui trouvent plus difficile de tirer les cartes à leurs amis que de se les tirer toutes seules, c’est peut-être dû au fait que leurs amis les mettent dans une position à la madame Irma, où elles doivent « prouver » qu’elles savent « la vérité », et qu’elles n’ont pas envie de cette position. C’est-à-dire que comme ils ont l’idée du tarot comme d’un « truc magique » auquel il faudrait se soumettre, ils attendent d’elles qu’elles s’engagent dans des prédictions, ce qui met en place toute une problématique malsaine de responsabilité. C’est donc évidemment plus difficile, parce que le lecteur n’est pas au clair avec sa position. Néanmoins, il reste que c’est beaucoup plus facile d’être objectif quand on est à deux, que quand on joue tout seul.

Donc, ce n’est pas que le tarot aille plus loin quand on est deux plutôt qu’un seul ; c’est qu’il est plus facile d’aller loin quand on est deux. Par contre, il reste encore un déséquilibre : dans la partie à deux, il y a un joueur qui expose sa problématique, donc qui est vulnérable, et un autre joueur qui analyse la problématique de l’autre, donc qui est dans une position beaucoup moins vulnérable.

 

2. Le groupe

Il faut se souvenir qu’historiquement, déjà le tarot n’est qu’un jeu de cartes pour s’amuser, et qu’ensuite, c’est un jeu à plusieurs. Dans ce jeu de cartes, les rôles tournent, c’est-à-dire que chaque joueur à tour de rôle va ouvrir le pli, pour que les chances soient équitables et que chacun puisse jouer de la même façon que les autres.

Cela vaut la peine de se demander si on peut appliquer cela à la lecture des cartes pour mieux comprendre ce qu’il se passe entre les gens à ce moment-là. J’ai lancé des ateliers de pratique de groupe en 2016 ; je continue sous forme de journée de pratique, toujours en présentiel et en petit groupe, justement pour avoir cet effet de jeu ensemble où chacun est égal. Quand on fait du tarot en groupe, on se rend compte que ça change immédiatement la donne, de façon énorme.

Déjà, comme dans le jeu de tarot originel, tous les participants d’un groupe sont égaux. On pose ses questions à tour de rôle. L’un veut un tirage sur tel ou tel aspect de sa vie ; tous les autres collaborent alors pour lui faire un tirage et lui proposer une solution, tout en écoutant ses réactions et en affinant leurs hypothèses à partir de là. Puis la parole tourne, et quelqu’un d’autre va poser une question sur sa vie à lui. La personne précédente fait désormais partie de l’ »équipe » qui interprète. Donc on n’a pas l’effet une personne qui se met en vulnérabilité et l’autre qui en est protégé, puisque chacun à tour de rôle change de place dans un groupe.

Tout le monde est égal, déjà ; ensuite, comme il y a plus de monde que quand on est tout seul ou à deux, on multiplie les points de vue, donc les chances de trouver la solution à une carte difficile augmentent de façon exponentielle. Si un participant ne voit pas comment traduire une certaine carte, il y en aura toujours un autre soit pour avoir une autre idée, soit pour voir la carte autrement (et comme tout le monde est différent, cela apporte énormément de profondeur à la lecture de chacun, en la nourrissant de facettes toutes nouvelles). Si quelqu’un donne son point de vue, ce point de vue va donner une idée à un autre participant. Tous ensemble, il devient donc extrêmement facile de « cracker » une carte difficile.

Ensuite, comme au sujet du tirage entre amis, il faut un cadre éthique très solide. Entre amis c’est implicite ; dans un groupe, c’est le rôle du facilitateur, de la personne qui encadre. C’est un rôle absolument nécessaire ; on est un peu comme un arbitre qui doit avoir l’œil sur tous les mouvements et s’assurer que toutes les règles soient respectées, pour que la partie continue de façon 100% sécurisée. On compte sur le facilitateur pour exprimer clairement que le jugement n’a pas sa place dans le cadre, et aussi pour équilibrer la parole. Parfois on est tellement content d’avoir trouvé une idée qu’on va interrompre l’autre, ou juste attendre qu’il ait fini de parler pour donner son idée sans l’écouter, le facilitateur doit voir cela et tempérer pour que celui dont c’est le tirage puisse s’exprimer, et qu’on puisse l’écouter ; il doit aussi couper court dès qu’on tombe dans l’opinion personnelle (qui fait quitter le tirage, et fait que la discussion part dans complètement autre chose que ce pour quoi on est venu participer à un atelier de tarot). Si le tirage contient un emplacement « conseil », on n’a pas à donner plein de conseils à la personne qui a posé sa question, en lui disant « moi à ta place je ferais x et y » : vous n’êtes pas à sa place, elle réfléchit sans doute à son problème depuis plus longtemps que vous qui l’avez découvert il y a cinq minutes, et elle est venue pour avoir le conseil du tarot, pas tout un tas d’opinions qui même si elles sont bienveillantes peuvent la surcharger. Seule la carte « conseil » prend la place du conseil, tout le reste est hors sujet.

Mais une fois que ce rôle de facilitateur est assuré, on est dans un cadre où le tarot, d’une part, montre toute sa puissance, et de l’autre, le fait sans qu’on perçoive de difficulté à le lire. Comme on n’est pas seul, on n’a plus besoin de douter de soi. Comme on rassemble des points de vue différents, on comprend que la richesse de la réflexion vient du fait de penser autrement et surtout d’écouter l’autre, ce qui est le contraire de se soumettre à une doctrine.

Aussi, dans mon expérience, l’ambiance d’un groupe de tarot n’est jamais totalement sérieuse. On prend les questions au sérieux, bien sûr, mais on est très conscient que les interprétations sont des essais, des hypothèses, que seule la personne dont c’est le tirage peut valider ou pas, en disant si cela lui parle ou pas. Donc il n’y a pas de « vrai » ou « faux », il y a juste un : « cela lui a donné une idée ». Cette règle du jeu garantit qu’on l’écoute, la personne dont c’est le tirage, donc qu’on évite d’avoir juste les projections des autres sur les cartes. En même temps, cela permet de rester assez léger, puisqu’on est sûr que ce qu’on émet n’est qu’une hypothèse, et jamais une sentence, ce qui serait angoissant pour tout le monde.

Et comme le groupe est détendu, on a souvent des éclats de rire. Une bonne interprétation, c’est un mot d’esprit ; si on y réfléchit bien, c’est exactement la même chose qu’une plaisanterie, c’est trouver le mot juste qui fait sens dans cette situation-là, à ce moment précis. Le tarot peut même faire des plaisanteries. Il hésite rarement à retoquer une idée avec assez de fermeté pour nous faire voir que ce n’était en réalité qu’un préjugé, et cela, il peut le faire de façon vraiment drôle. On est alors vraiment dans une posture de jeu : on réfléchit et on cherche à apprendre des choses, bien sûr, mais on le fait avec une légèreté qui nous assure de ne pas trop nous prendre au sérieux. Et cela, je pense que c’est absolument nécessaire si l’on veut pouvoir évoluer, se remettre en question, et avoir une attitude juste en général. C’est ce que nous apprend le tarot, qui nous sert à reconnaître les injonctions et les interdictions qui nous viennent de l’extérieur, et qui nous encourage à sauter le pas pour suivre nos désirs, même si le reste de la société peut les trouver fous, ou déraisonnables. Si on se prend au sérieux, c’est qu’on a une posture basée sur la certitude, qu’on a une idée arrêtée de qui on est, et que l’on pense que si l’on n’est pas sérieux, alors on est idiot. Ce n’est pas une posture qui aide à évoluer, et surtout ce n’est pas une posture qui aide à accueillir l’autre. Le propre de la rencontre avec l’autre, c’est justement de nous faire découvrir qu’il ne pense pas comme nous, et que ce n’est pas parce qu’il ne pense pas comme nous qu’il a tort, puisque ce qui est bon pour nous n’est pas forcément ce qui est bon pour lui. La posture de quelqu’un qui veut se remettre en question, évoluer, découvrir la richesse du monde et des rencontres, s’ouvrir à d’autres possibilités que ce qui a été prévu ou décidé pour lui, et aller plus loin que ce qui est purement raisonnable, ce n’est pas une posture acceptable pour les gens sérieux. C’est pour cela que le tarot commence par la carte du Fou ; c’est pour cela aussi que les plus belles prises de conscience se font quand on fait un pas de côté, suite à un signe, une blague, ou une carte taquine. Surtout, on est bien plus détendu quand on joue, quand on s’amuse, que quand on essaie de faire le sérieux ; plus on s’amuse, plus il est facile de trouver des idées intéressantes, voire novatrices ou révolutionnaires.

Vous voyez que je continue sur l’idée que le tarot est un jeu, car à mon avis, cela ne fait pas sens de se prendre au sérieux quand on utilise le tarot, ni historiquement ni dans la pratique. C’est pour cela qu’on peut réussir à en faire un espace de liberté, qui nous ouvre des possibilités que nous n’arrivions pas à voir jusque-là, mais qui nous paraissent évidentes une fois les cartes interprétées. Le tarot est un jeu, et aussi un jeu à plusieurs. Je vous encourage donc à y jouer en groupe, pour avancer sur votre chemin personnel avec un grand sourire.

 

Si vous souhaitez participer à mes journées de pratique, venez me solliciter directement pour être informé des prochaines dates – comme je ne les donne qu’en petit groupe, les places partent trop vite pour être publiées sur ce site. Suivez aussi les actualités du Tarot Festival si vous souhaitez participer à celles que j’y donnerai (edit: toutes les places sont déjà prises mais n’hésitez pas à venir me rencontrer pendant le festival lui-même). Pour faire le plein d’inspiration dans vos réflexions entre amis, jetez aussi un œil au coffret 78 tirages : chacun est sûr d’y trouver la question qui lui parle.

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