Toutes les questions ne se ressemblent pas : il ne sera donc pas efficace d’utiliser toujours le même tirage préfabriqué pour y répondre. On peut choisir parmi les milliers de tirages déjà existants, ou, mieux, confectionner à la volée un tirage personnalisé. Voici comment faire en trois étapes simples !
1/ Bien poser la question
Plus votre question sera précise, plus la réponse donnée par votre tirage sera précise. (A l’inverse, une question vague peut donner un tirage vague, mais parfois, le Tarot profite de l’opportunité pour répondre très précisément à la question qu’on n’osait pas poser…).
Prenez donc un moment pour définir votre question. Écrivez-la sur un papier : cela vous permettra de réfléchir plus précisément à la formulation, et de ne pas oublier d’y apporter une réponse après avoir fait le travail d’interprétation en détail.
Les questions les plus puissantes sont celles dont vous êtes le sujet. En effet, le Tarot ne peut pas vous donner de conseil à appliquer si c’est autrui qui a toutes les cartes en main. Faites en sorte que votre formulation soit la plus courte, donc dense, possible ; si vous vous sentez coincé dans une contradiction, faites-le apparaître clairement (par exemple : comment récupérer de l’énergie sachant que mon entourage a constamment besoin de moi ?).
2/ Analyser la question
Une fois la question identifiée, vous allez devoir l’analyser pour déterminer les emplacements de votre tirage. Pour analyser la question, il suffit de faire une liste de tous les points qu’elle implique et qui vous paraissent jouer un rôle. Si c’est une question de couple, les points intéressants pourraient être (par exemple) :
- le point de vue du partenaire 1 / ce qu’il poursuit
- le point de vue du partenaire 2 / ce qu’il poursuit
- le point de vue du couple / ce que nous poursuivons ensemble
Et on pourrait continuer à développer :
- ce que le partenaire 1 a à développer ; ce qu’il peut apporter à l’autre
- ce que le partenaire 2 a à développer ; ce qu’il peut apporter à l’autre
- les besoins fondamentaux de 1 ; les besoins fondamentaux de 2
- comment communiquent 1 et 2
- d’où vient 1 ; d’où vient 2 ; ce que chacun a à résoudre
- etc…
Quand vous aurez listé ces éléments (points de vue ou sous-questions), certains vous paraîtront plus importants que d’autres ; vous pouvez barrer ceux pour lesquels obtenir une information supplémentaire ne changera rien à votre situation, et conserver ceux qui vous paraissent fondamentaux. Il n’est pas toujours utile d’interroger le passé dans une question très factuelle portée sur le présent ou l’avenir ; tandis que si on interroge névroses et blocages, cela apportera un éclairage précieux.
Vous avez maintenant la liste de vos emplacements. Or, un tirage se fait dans l’espace, étalé sur la table : il va maintenant falloir décider de la manière dont vous allez disposer vos cartes les unes par rapport aux autres.
3/ Créer les emplacements dans l’espace
Quand on décide de l’endroit où on va poser chacune des cartes, on ne fait rien d’autre que chercher à représenter dans l’espace le plus simplement possible la signification que l’on souhaite donner aux emplacements. C’est pour cela qu’en général le passé est à gauche et le futur à droite : en français, on lit de gauche à droite, donc il est facile de représenter à gauche les choses d’avant et à droite les choses d’après.
Vous pouvez aussi chercher à donner à votre tirage une forme qui vous parle (un cœur, un animal, tout symbole). Si vous souhaitez qu’il vous conseille sur la façon dont vous pouvez avancer vite et loin, par exemple, vous pouvez lui donner une forme de flèche : ainsi, vous mettez en scène votre avancée tout en la préparant déjà symboliquement. Au contraire, si vous voulez savoir ce sur quoi vous pouvez vous appuyer aujourd’hui, par exemple, préférez un tirage bien carré, bien stable, qui vous donnera un socle solide. Dans tous les cas, essayez de faire en sorte que votre tirage soit harmonieux : s’il est tout déséquilibré d’un côté, cela impliquera l’idée d’une réponse déséquilibrée, et de vous maintenir dans ce déséquilibre.
Et enfin : Lire la réponse !
Comme pour un tirage préfabriqué, l’interprétation se fait alors en deux temps. D’abord, identifier les cartes une par une, et les lire en fonction de l’emplacement où elles sont tombées : si une carte de « rivalité » (5 de Bâtons) tombe à l’emplacement de la « famille » par exemple, cela signifie qu’il y a de la rivalité dans cette famille. Ensuite, regardez l’ensemble du tirage pour voir se dégager les grandes tendances. Quels sont les liens logiques entre les cartes ? pouvez-vous identifier un blocage dont vous sentez qu’il se répercute sur tout le reste ? Enfin, et c’est important, résumez tout ce que vous avez appris en une seule phrase, c’est la réponse à votre question de départ.
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