Le tirage relationnel : dans notre boîte à outils, c’est un incontournable ! Mais attention, ses emplacements ne sont pas à prendre à la légère. Comme dans tous les tirages, ils ont tendance à colorer l’analyse ; il faut donc bien les comprendre pour les utiliser à bon escient, d’autant plus que la question est émotionnellement chargée.
Le plus évident, c’est un tirage en trois cartes, Toi / Moi / Nous. Mais c’est un peu léger pour parler d’une relation parfois compliquée (parce que sinon on ne poserait pas la question !).
Alors étoffons un peu, mais avec discernement. On a souvent tendance à rajouter : « Ce dont j’ai besoin / Ce dont il a besoin », ce qui met les deux protagonistes sur un pied d’égalité parfait. Seulement, c’est oublier que le tirage ne s’adresse pas aux deux personnes, mais à celle qui pose la question (sauf cas exceptionnel où ils sont présents tous les deux, à ce moment le travail est différent).
Le consultant pose sa question pour y voir plus clair, c’est-à-dire pour arriver à savoir comment il peut naviguer au mieux la situation. Le Tarot va dire ce qui est mieux pour le consultant, c’est-à-dire qu’il va s’adresser à lui en jouant son rôle d’outil à « encourager la liberté ». Il y a donc un petit risque à lui demander ce que sont les besoins de l’autre : pour le consultant, le fait de le savoir va le pousser à ‘y répondre ! Attention, c’est comme ça qu’on risque de se retrouver au service de quelqu’un…
Si on veut pousser à fond la carte de la liberté, donc, on peut demander « Mes besoins » d’un côté, et « Ses intentions » de l’autre. Ses intentions, c’est bien de les savoir mais on n’a pas à agir dessus : on évite ainsi l’effet « mise au service » qui peut être présente en filigrane quand on demande ses besoins.
Voilà donc le type de tirage que l’on peut faire avec ça : 1. Moi 2. Mes besoins | 3. L’autre 4. Ses intentions | 5. Notre relation. Et si on veut aller encore plus loin : 6. Conseil | 7. Issue (ce vers quoi nous allons).
Et quand on travaille sur ce que l’on a à chercher en amour, on peut aussi étoffer ses emplacements de la manière suivante : 1. Ce que j’ai à viser 2. Ce que j’ai à prendre 3. Ce que j’ai à donner. Le fait d’avoir à la fois quelque chose à donner et quelque chose à prendre permet d’assurer un équilibre au tirage : cela permet d’éviter la position « sacrificielle » qui peut se retrouver en filigrane du fait de ne parler que de ce que vous avez à donner.
Les emplacements d’un tirage sont importants parce qu’ils orientent l’ensemble des cartes. Il faut donc s’assurer de les choisir de façon équilibrée, et surtout toujours dans le sens de plus de liberté pour la personne qui pose la question.
Bonsoir
Ce tirage est il
Spécifique au tarot de Marseille ou peut on l’utiliser avec n’importe quel autre jeu ? ( oracle gé, manuscrit, belline , itae etc…:)
Merci de votre reponse